Musée du Louvre. […] Au long de l'histoire mésopotamienne les scribes ont recopié les inscriptions des souverains d'Akkad, en plus des légendes les concernant. L'armement de base est constitué de masses d'armes, poignards et de lances comme précédemment, mais aussi de l'arc qui était auparavant absent des scènes militaires. Le royaume de la troisième dynastie d'Ur, formé quelques décennies après la chute d'Akkad, se situe dans la continuité de ce « premier empire ». Sur la pierre, la victoire royale devient le thème presque […] Son épouse Ama-é, véritable femme d'affaires, louait des terres du palais et menait d'autres activités avec des personnes privées, notamment l'octroi de prêts. L'art est attaché à la personne royale et a clairement pour but de célébrer sa grandeur. J.-C. au début du XXIIe siècle av. Première restauration vraisemblable du temple d'Ishtar. Les artisans étaient également rétribués en rations d'entretien. Au contraire, la royauté akkadienne va survivre à son fondateur et, après la chute de l'empire, elle servira de modèle aux maîtres successifs de la Mésopotamie jusqu'à Nabuchodonosor (vie s. av. Shar-kali-sharri semble avoir des ambitions plus modestes que son père, se proclamant simplement « roi d'Akkad ». C'est cette image de roi orgueilleux et pécheur qu'a forgé la tradition mésopotamienne à propos de Naram-Sin. La période d'Akkad voit enfin le développement dans la glyptique d'un art religieux représenté sur les sceaux-cylindres des personnages importants du royaume, très souvent gravés dans de la chlorite[51]. J.-C.). Mais il fait également face à des soulèvements, et après sa mort le royaume d'Akkad se désagrège rapidement. Des artisans spécialisés étaient mobilisés dans tout leur royaume à cet effet, charge à l'administration du temple de les entretenir pendant la durée des travaux. Une grande place doit être accordée à Lugal-zagesi, roi originaire d'Umma mais établi à Uruk, et prédécesseur direct de Sargon, dont il a vraisemblablement inspiré l'œuvre politique[35]. La véritable révolution est plutôt à chercher dans l'apparition d'un « impérialisme ». La nature du rapport qui l'unissait aux dieux était, au demeurant, variable. C'est le cas du plus célèbre, l'Autobiographie de Sargon[84], récit racontant comment Sargon est abandonné à sa naissance par sa mère (une prêtresse qui ne doit pas avoir d'enfants), qui le place dans un panier en osier sur l'Euphrate, sur lequel il dérive jusqu'à Kish où il est recueilli par un puisatier, avant d'être plus tard soutenu par la déesse Ishtar, qui l'aide à prendre le pouvoir. L'ancien système des cités-États laisse place à une nouvelle forme étatique qui se donnait pour vocation la domination universelle. La grande divinité patronnant la dynastie d'Akkad est Ishtar (Inanna pour les Sumériens)[38], déesse de l'amour et de la guerre. Les temples disposaient toujours de domaines importants là où ils en avaient auparavant, c'est-à-dire dans la région de Sumer et dans la Diyala, et ce en dépit de leur recul face aux domaines royaux. British Museum. De son côté, l'archéologue américain Harvey Weiss cherchait dans une étude approfondie de l'environnement _ donc des sols _ une réponse à l'énigme de la ⦠Plusieurs récits racontent ses exploits guerriers, notamment celui intitulé Sargon, roi de la bataille[85]. Mais cela n'entrave en rien l'évolution qualitative que l'on remarque notamment dans le rendu anatomique des personnages sur les sculptures. Il est habituellement considéré que le premier a régné avant le second, mais il se pourrait que ce soit l'inverse car c'est de cette façon que la plus ancienne version connue de la Liste royale sumérienne présente l'ordre successoral des rois d'Akkad[14]. â Époque néo-sumérienne vers 2150 avjc â 2100 avjc : règne de Gudéa vers 2130 â 2100 avjc. Empreinte de sceau représentant un héros affrontant un lion, et un lion affrontant un buffle. Naram-Sin (2254-18) était le petit-fils de Sargon, fondateur de la dynastie Akkad [voir 1er Empire] qui avait son siège à Akkad, une ville quelque part dans le nord de la Babylonie. D'après les copies de ses inscriptions postérieures à son règne, Sargon le bat, plaçant toute la Basse Mésopotamie jusqu'au golfe Persique sous sa coupe. Le jardin de Nebamon , fragment de paroi peinte ( TT 17), XVIIIe Dynastie..Rive Ouest de Louxor .. des palmiers et des arbres fruitiers.. Vers la Haute Mésopotamie, il a probablement soumis le royaume de Mari, et peut-être celui d'Ebla en Syrie. Réinventé par une poignée de créateurs basés en France (câest là tout le concept de ce showroom dédié aux métiers dâart hexagonaux), le raku sâexpose et sâachète en plein cÅur de ⦠1 C'est un talent partagé de pères en fils, et le plus jeune fils de Wang Xizhi, Wang Xianzhi (344-386), est également devenu un célèbre calligraphe chinois de la dynastie ⦠Voir plus d'idées sur le thème dynastie yuan, art, peinture chinoise. J.-C. Chronologie courte : 2270 – 2083 av. Il semble que l'affaiblissement progressif de l'empire ait laissé la place à de nouvelles ambitions, dont celles des rois Gutis, mais aussi de personnages originaires des différentes régions de l'empire ou de son voisinage, qui prennent alors leur indépendance, comme cela est attesté à Suse avec Puzur-Inshushinak qui a mené des incursions vers Akkad, en Haute Mésopotamie avec Tish-atal à Urkesh (Tell Mozan) ou dans le pays de Sumer à Lagash avec la « dynastie » de Gudea, ou encore à Uruk avec le royaume d'Utu-hegal, qui est à l'origine de celui de la dynastie d'Ur III fondée par son frère Ur-Nammu après un coup d'État. Cet art, s'il s'inspire de quelques thèmes des périodes précédentes, est également très novateur et là aussi se veut plus détaillé dans la représentation des personnages. Deux grands thèmes faisant référence à la mythologie sont récurrents dans la glyptique de l'époque[53]. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «, Carte de l'empire d'Akkad (marron) et les directions dans lesquelles les campagnes militaires ont été menées (flèches jaunes), La version du 16 septembre 2013 de cet article a été reconnue comme «, Structures administratives et économiques, Archives and Record Keeping in Sargonic Mesopotamia, Archives and Empire in Sargonic Mesopotamia. En tant qu'organisme économique, le temple fonctionnait suivant le même principe que le palais. La Liste royale prétend que des rois Gutis succédèrent à la domination des rois d'Akkad. L'analyse des représentations semble indiquer l'usage d'un arc composite, disposant d'une longue portée de tir, permettant la mise en place de nouvelles tactiques de combat à distance[21]. Il est organisé en provinces, dirigées dans le Sud par des gouverneurs parfois appelés ensí, titre sumérien auparavant utilisé pour désigner les souverains de certaines cités-États (notamment Lagash). Ainsi, à Umma, un certain Ur-Shara prenait en charge du bétail appartenant au palais. La recherche archéologique n'a pas encore réussi à identifier sa capitale, mais l'art royal de l'époque, retrouvé sur de nombreux sites mésopotamiens, illustre la naissance d'une véritable propagande au service du souverain. : […] Un exemplaire en hittite a été mis au jour à Hattusha, capitale des Hittites, ainsi qu'une version akkadienne du récit à Tell el-Amarna, en Égypte, ce qui montre que la légende de Sargon trouvait un écho au-delà de la Mésopotamie. J.-C. au début du XXIIe siècle av. Comme souvent dans l'histoire mésopotamienne, les limites entre public et privé sont très floues. Un peu auparavant, des prêtres de Sippar de la période précédente créent une fausse charte de donation qu'aurait octroyé Manishtusu à leur temple (le « monument cruciforme »)[87]. Tablette de l'administration akkadienne à Tell Brak : liste de dépendants. De plus, il semble que les terres concédées par le palais à ces notables furent progressivement patrimonialisées par leurs détenteurs, qui les considéraient comme des biens familiaux, sans que cela n'affaiblisse forcément le pouvoir central[79]. Gli Accadi lungo l'Eufrate e nella Gezira, L'Eufrate in tiempo, La civiltà del medio Eufrate e delle Gezira siriana, Administration of State Land at Sargonic Gasur, People, Land and Produce at Sargonic Gasur, Studies on the Civilization and Culture of Nuzi and the Hurrians, The Old Akkadian Presence in Nineveh: Fact or Fiction, Land-Tenure Conditions in Southern Babylonia under the Sargonic Dynasty, Munuscula Mesopotamica, Festschrift für Johannes Renger, Gestione e sfruttamento dei terreni agricoli nella Babilonia dal periodo tardo-Uruk al periodo sargonico, The Management of Agricultural Land and the Production of Textiles in the Mycenaean and Near Eastern Economies, Old Sumerian and Old Akkadian Texts in Philadelphia, part II: The 'Akkadian' Texts, the Enlilemaba Texts, and the Onion Archive, A Temple Institution in the Barley Records from Sargonic Ešnunna, ‘International’ Trade at Sargonic Susa (Susa in the Sargonic Period III), Commercial Activity in Sargonic Mesopotamia, Third Millenium Legal and Administrative Texts in the Iraq Museum, Bagdad. J.-J. La connaissance actuelle de la dynastie d'Akkad reste néanmoins fortement limitée par le fait que l'on ignore toujours où se trouvait sa capitale, la ville d'Akkad/Agadé[2]. J.-C.). On ne sait pas quel roi elle est censée représenter. La période de l'empire d'Akkad est également documentée par diverses œuvres d'art, elles aussi provenant de plusieurs sites, notamment Suse où un certain nombre d'entre elles avaient été apportées en butin par des souverains élamites de la seconde moitié du IIe millénaire après des campagnes militaires dans le royaume de Babylone[6]. Elle concentre plusieurs des traits caractéristiques de la représentation du souverain dans l'iconographie mésopotamienne depuis le IVe millénaire : le bandeau frontal, la longue barbe finement peignée et le chignon noué derrière la nuque[47]. Mais à cette période, le roi le plus puissant est Lugal-zagesi, qui règne depuis Uruk. La domination de l'empire d'Akkad entraîne donc la création d'un art officiel qui, tout en reprenant l'héritage des Dynasties archaïques, apporte des modifications notables. Prenant le pouvoir à Kish, Sargon parvient rapidement à dominer le Sud mésopotamien, qu'il dirige depuis sa capitale, Akkad, avec l'appui d'une élite qui est majoritairement de langue akkadienne, sémitique, par opposition au sumérien de la majorité des gens des provinces les plus méridionales. On effectue une standardisation des textes administratifs, qui sont écrits dans tous les centres provinciaux de l'empire avec une même graphie et dans un même type d'akkadien, pour être plus facilement compris et contrôlés par un personnel homogène sur tout le territoire, alors que pour les textes non officiels subsistent les habitudes locales[37]. Quoi qu'il en soit de l'ordre de succession de ces deux souverains, il apparaît qu'ils sont en mesure de préserver l'héritage laissé par leur père et même de l'agrandir. Gilbert LAFFORGUE, On dispose ainsi d'une tablette d'un traité de paix passé entre Naram-Sin et un roi d'Awan, retrouvée à Suse dans l'actuel sud-ouest iranien, et rédigé en élamite, qui semble faire du second un vassal du premier, l'obligeant à suivre sa ligne politique, à ne pas le trahir, et à lui apporter une assistance militaire si nécessaire[61]. De fait, même s'ils privilégient les gens de la noblesse d'Akkad et leur langue, en raison de leurs origines, rien n'indique que les rois d'Akkad aient cherché à exclure les Sumériens, dont ils ont repris certaines des traditions notamment en matière religieuse. Ces dernières ont servi à faire survivre aux époques postérieures le modèle politique façonné par cet État, qui a ainsi été une étape décisive dans l'affirmation d'une idéologie impériale dans l'histoire mésopotamienne. L'autre thème est celui que P. Amiet a qualifié de « Grande Épiphanie », qui met en scène plusieurs divinités se manifestant sur Terre dans le but d'apporter des forces revitalisant la Nature, en la fertilisant (notamment Enki apportant ses flots). Le raku, qualificatif appliqué à une technique de céramique japonaise née au XVIe siècle, fait son entrée chez Empreintes dans sa forme la plus contemporaine. Étanches car émaillées à lâintérieur, les Åuvres de Chantal Landrier sont créées à partir dâargile blanche chamotte puis exécutées à la ⦠Rimush (« Son cadeau »), qui aurait régné neuf ans, fait face à une rébellion dès son intronisation. En fin de compte, le facteur ethnique a pu être pris en compte dans certains cas, mais on ne peut déterminer dans quelle mesure. Lire la suite. Mais on ne sait pas bien ce qu'ils exportaient en retour : sans doute du grain, des étoffes et huiles parfumées[78]. Tablette d'époque paléo-babylonienne (début du IIe millénaire av. Elles présentent des activités de contrôle des ressources de ces patrimoines, enregistrant des mouvements de biens stockés et redistribués, des concessions de terres, des bilans annuels de certaines exploitations ou d'ateliers, parfois des actes de vente, de prêt, etc. Il se dit « Roi des quatre rives (de la terre) » (c'est-à-dire de tout le monde connu), šar kibrāt(im) arba'im, ce qui traduit une ambition de domination universelle, inédite dans le monde mésopotamien[32]. : […] Hammourabi, fondateur de la dynastie babylonienne, se considère « le berger favori » de Shamash, dieu-soleil. Le premier est celui d'un combat mettant en scène une divinité affrontant un animal réel ou imaginaire, inspiré de scènes de combats héroïques déjà présentes dans la glyptique des siècles précédents. On Art in the Ancient Near East, Volume II From the Third Millennium B.C.E. J.-J. Cette dernière est dotée d'un équipement plus léger que précédemment, ce qui facilite sans doute sa mobilité au détriment de sa protection. Avec la constitution d'un vaste royaume sous la dynastie d'Akkad, le souverain prend peu à peu une nouvelle dimension. Plusieurs statues représentant Manishtusu en grandeur nature ont été exhumées sur divers sites, ce qui indique une production nombreuse, en série, servant à diffuser l'expression de la puissance royale. J.-C. British Museum. J-C. C'est le résultat d'une histoire discontinue, ponctuée par d […] Exemple de la laque : Il sâagit dâobjets en laque de lâépoque des Han occidentaux (202 avant J.-C. â 9 après J.-C.) et dâun plateau en laque découvert dans la tombe Han n° 1 du 2e siècle avant J.-C. à Mawangdui, Changsha, Chine, en 1972. L'installation de Sargon dans sa capitale doit être en rapport avec une arrivée massive de Sémites fraîchement sortis du désert. Ce dernier se retrouve dans la façon dont est pensé et exercé le pouvoir : la centralisation autour de la figure royale qui incarne le royaume, prétend à la divinité et à la domination universelle ; la nécessité de la victoire militaire qui assure l'existence et la survie de l'État et de la famille royale ; l'acquisition (grâce aux conquêtes) d'une importante assise foncière pour le régime incarné par le roi et son entourage[41]. Les personnages les plus haut placés et les gouverneurs des régions-clés sont souvent issus de la famille royale ou liés de près à elle[30]. ASSYRIE. De plus, Sargon débute ses conquêtes à partir du royaume de Kish, qui est depuis plusieurs siècles l'un des plus puissants de la Basse Mésopotamie et a une grande influence politique voire culturelle[36]. Tablette administrative enregistrant des livraisons d'équipement militaire (arcs, flèches, carquois, lances, casques) à des intendants. Elles proviennent de plusieurs sites dispersés géographiquement : en Basse Mésopotamie (Girsu, Umma, Nippur, Adab), dans la vallée de la Diyala (Eshnunna, Khafadje) et dans les régions adjacentes (Suse en Élam, Gasur en Haute Mésopotamie, Tell Brak en Syrie)[1]. Désormais est réalisé un art ayant pour but d'exalter seulement la personne royale, d'en faire un personnage à part. Il a parfois été tenté de voir les révoltes ayant embrasé le Sud de la Mésopotamie comme des soulèvements pour l'indépendance de Sumer contre Akkad, mais en réalité les rebelles sont aussi bien originaires du pays de Sumer que de celui d'Akkad. Cela correspond à des domaines tels que celui du temple de Ba'u à Girsu durant la période précédant les conquêtes de Sargon. Progressivement un nouvel art royal apparaît, suivant l'évolution de la conception de la royauté, et on met en place une administration centralisée sur les cadres territoriaux anciens. Aller au contenu. Il tient bon, soumet les rebelles dirigés par Kaku d'Ur qui a rallié à lui plusieurs cités (Adab, Lagash, Zabalam, Kazallu). : […] Vers 2300 avan J.-C., après un quart de siècle d'existence, la domination que Lougal-Zaggisi avait imposée à la Mésopotamie s'effondra pour faire place à l'empire sémite de Sargon d'Akkad. Rien n'indique qu'il ait été décisif dans des politiques impériales ou le déclenchement de révoltes ; il n'a sans doute été qu'un facteur parmi d'autres (identités et traditions locales, intérêts économiques, etc.). Certaines hypothèses suggèrent qu'un changement climatique, l'événement climatique de 4200 BP, affectant les sites de Haute Mésopotamie, aurait pu influer sur ce déclin en entraînant la désertification de certaines régions et des mouvements de population (les Amorrites surtout), mais cela reste très débattu. L'exaltation de la monarchie est totalement absente de ce type de support, mais la volonté d'uniformiser les thèmes religieux vient peut-être du pouvoir et de ses tendances centralisatrices. Comme cela a été évoqué, l'explication par les invasions de « Barbares » extérieurs, les Gutis, qui a été retenue par la tradition mésopotamienne est désormais relativisée, sans être complètement rejetée. Mais c'est dans la thématique que les évolutions sont les plus profondes. Empreinte du sceau-cylindre de Liburbeli, échanson d'Epirmupi, gouverneur de Suse et d'Élam au début du règne de Naram-Sîn (sans doute un dynaste local vassal). Le souverain attribue aussi de nombreuses terres à ses fidèles, comme le montre l'obélisque de Manishtusu, stèle en diorite conservée au Musée du Louvre[56], qui porte une attestation d'achats de terres réalisés par le roi dans la région de Kish, 3 500 hectares environ, redistribués ensuite à des officiers, les « fils d'Akkad », c'est-à-dire ses proches[57]. Comme pour Sargon, des traditions postérieures lui attribuent des victoires sur des rois anatoliens (notamment ceux de Kanesh et du Hatti) dont la réalité reste sujette à caution[13]. Elles étaient souvent en bois, et étaient appelées têtes de réserve, qui étaient plates, glabres et naturalistes. L'art officiel des rois d'Akkad se distingue clairement de celui créé pour les notables du royaume, alors que durant la période présargonique l'art royal et l'art des élites étaient similaires. Ce serait un anachronisme que de parler d'antagonisme racial, mais on peut penser que les guerriers et les scribes de Sumer, qui constituaient une classe dirigeante, n'ont pas accepté l'arrivée au pouvoir des Akkadiens qui leur paraissaient des étrangers, des barbares, sinon des soudards. Un gouverneur d'Ur, nommé Ur-Nammu, réunifia le pays inaugurant ainsi la " troisième dynastie d'Ur" ou "Empire d'Ur III " (2111-2003 av JC). Au ~ xxviii e siècle, l'Élam eut beaucoup à souffrir […] La dynastie Han Après la désastreuse époque Ch'in, le général Liu Pang, d'origine paysanne, prenant le nom de Han Kao Tsu, fonda la dynastie des Han (206 av. 30 mars 2015 - Les contacts entre différentes cultures devant la suprématie des Mongols. 3/2, Sargonic and Gutian periods : 2334-2113 BC, Présentation et traduction en anglais dans. Auparavant lié au cadre de la cité-État, celui-ci avait un rôle limité dans l'espace. Les évolutions sociales et économiques en Basse Mésopotamie sont en revanche moins marquées, tout comme dans la plupart des aspects de la culture matérielle, ce qui explique pourquoi il est en général impossible d'identifier des niveaux archéologiques de la période d'Akkad dans cette région. Et on peut se demander si cette glorification posthume n'influence pas aussi la perception que les chercheurs actuels ont de la construction politique des « empereurs » d'Akkad[42]. J.-C. L’empire d'Akkad (ou empire d’Agadé, ou encore empire akkadien) est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du XXIVe siècle av. The Royal inscriptions of Mesopotamia, Early periods, vol. Elles sont contrôlées par des gouverneurs qui ont une fonction militaire importante, surtout dans les périphéries. Sargon dâAkkad (ou dâAgadê) est un personnage au destin hors du commun dont les origines puisent dans la légende. Un texte hittite plus tardif raconte que Sargon aurait soumis le royaume de Purushanda en Anatolie centrale, mais il est impossible de déterminer si ce récit fait référence à un événement réel ou légendaire[13]. Tandis que l'armée hittite se retire avec son butin dans la lointaine Anatolie, le roi du Pays de la Mer accapare une partie du domaine babylonien, mais la capitale est occupée presque aussitôt, semble-t-il, par les Kassites. Elles avaient pour théâtre les palais du Louvre, des Tuileries, de Chenonceau ou encore de Fontainebleau. Mais la chronologie des conquêtes des rois d'Akkad vers l'ouest reste confuse, et on ne sait pas si les destructions attestées sur les sites de la région sont dues aux conquêtes de Sargon, de Naram-Sin, ou bien à des conflits entre royaumes locaux[12]. La question de savoir dans quelle mesure on peut qualifier l'État d'Akkad de « premier empire » reste donc débattue[39] : il est moins novateur qu'on ne l'a longtemps pensé, et est une construction peu durable dont les structures ont été garantes d'une stabilité limitée. Pour la partie orientale de la Haute Mésopotamie, les sources d'une domination akkadienne proviennent essentiellement des tablettes de Yorghan Tepe, alors nommée Gasur[67], où les autres traces matérielles de la période sont très limitées[68]. Des intendants (šabra) s'occupaient de l'administration de ces domaines. Cette tête illustre la grande maîtrise de la technique de fonte à la cire perdue des métallurgistes mésopotamiens, attestée par d'autres fragments de statues datés de la période d'Akkad ou de ses environs, comme la base de statue en alliage cuivreux retrouvée à Bassekti représentant un personnage nu assis[48]. Mais la chronologie de cette période est discutée, car on ne dispose plus de sources abondantes avant les débuts de la troisième dynastie d'Ur, empire successeur de celui d'Akkad, datés des alentours de 2112[26]. La dernière modification de cette page a été faite le 25 janvier 2021 à 10:42. Dans d'autres cas les souverains d'Akkad semblent avoir passé des accords diplomatiques avec les royaumes frontaliers, et conclu des alliances matrimoniales.
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