Plan de la bataille navale de Navarin / dressé par Mr L. Garneray d'après les renseignements qui lui ont été fournis par MM. 855.6.1. La flotte égypto-ottomane, embossée, ne manœuvra pas. Les vaisseaux des puissances avaient une marge de manœuvre réduite, mais pouvaient tirer leurs bordées des deux côtés, parfois en même temps. Tous ses boulets touchèrent la coque égyptienne. Ce projet de « barbarisation » était une rumeur insistante, principalement propagée par Dorothea von Benckendorff, l'épouse de l'ambassadeur de Russie à Londres, le prince de Lieven. Cependant, le statu quo était fragile. Dans son discours du trône du 5 février 1828, Charles X déclara : « Le combat imprévu de Navarin a été à la fois une occasion de gloire pour nos armes et le gage le plus éclatant de l'union des trois pavillons [français, anglais et russe][107]. En effet Garneray représente la bataille navale de Navarin. Ils se justifiaient en arguant du fait que la politique de leur gouvernement elle-même était ambiguë[7]. C'est le problème des sources. Les frégates des puissances auraient dû être épaulées par les frégates britanniques Cambrian et Glasgow qui n'étaient pas encore revenues d'une mission qui leur avait été confiée. Si la flotte ottomane évacua la Grèce, ce ne fut pas le cas des troupes terrestres d'Ibrahim Pacha. Pour garder trace officielle de ce haut fait, c’est tout naturellement vers le peintre Louis Garneray (1783-1857) que les autorités se tournent. De plus, Codrington soupçonna le second Richard Dickenson d'avoir falsifié le livre de bord quant à l'heure de la mort de son capitaine. Il peut être rattaché au corps des peintres officiels de la Marine, qui ne sera constitué qu'en 1830, et auquel il n'appartient pas. Hormis l'opuscule illustré par le panorama de la salle du même nom sur le Strand, publié dès 1828 par son directeur, Robert Burford, d'autres recueils d'illustrations parurent la même année, pour profiter de l'engouement populaire. Flotte de l'Empire ottoman (selon la seule, Estimation des pertes sur les navires alliés, La version du 2 juin 2009 de cet article a été reconnue comme «, L'ambiguïté des ordres donnés aux amiraux, Premières applications du traité de Londres, L'entrée de la flotte des puissances dans la baie, « courir les risques inhérents à la guerre ». Dans le Précis de la Bataille de Navarin, écrit par des officiers français et approuvé par Rigny, elle était constituée de trois vaisseaux de ligne de 74 canons, vingt frégates, trente-deux corvettes, sept bricks ou sloops et cinq brûlots[42],[N 12]. Il part pour l’océan Indien avec la division de frégates Sercey à laquelle appartient la Forte. Au retour à l'île de France, alors que son équipage est décimé par le scorbut, la Preneuse échouée et démâtée doit se rendre aux forces britanniques faisant le blocus de l'île. Ce fut Letellier qui organisa la flotte ottomane dans la baie. Il s'agissait pour eux de montrer qu'ils continuaient à obéir à leurs instructions. Cependant, Codrington expliqua plus tard que s'il était venu avec des intentions réellement belliqueuses, il n'aurait pas ancré son navire au milieu du fer à cheval où il était la cible de tous les navires ennemis[58]. Monument aux morts français. Familier des combats maritimes dans l’océan Indien comme des prisons flottantes anglaises, ancien matelot de … Et dans ce cas, le navire ottoman devait être immédiatement détruit. Les frégates égyptiennes étaient : la Guerrière (ou Murchid-i-Djihad) 60 canons (vaisseau amiral de Moharrem Bey), l’Ihsania 64 canons (Hassan Bey), la Leone 60 canons, la Souriya 56 canons et deux « corvettes » de 44 canons[42],[43]. Il fut interprété comme un signal à la flotte ottomane de se préparer à l'action, les négociations ayant échoué[50],[37]. Scène historique ,fond de paysage par GARNERAY Ambroise Louis (toile) - palais-musée des archevêques de Narbonne. Il connut une vie d’aventurier avec Surcouf et Dutertre, il fut huit ans prisonnier des Britanniques. ». Lors de la lecture de ce recueil de poèmes j’ai remarqué que dans un grand nombre d’eux la guerre et plus particulièrement cette bataille est évoquée. Puis, il intègre la Manufacture nationale de Sèvres. Le brûlot tira sur la barque britannique, tuant le barreur et une partie des rameurs. Il faisait partie de l'escadre grecque de vingt-trois navires commandée par Cochrane qui devait soutenir les forces terrestres commandées par Richard Church. Fils aîné de Jean-François Garneray, peintre du roi, qui fut élève de Jacques-Louis David, Ambroise Louis Garneray est né rue Saint-André-des-Arts, dans le quartier latin. Lors de sa seconde visite, Tahir Pacha promit que sa flotte ne se livrerait plus à un seul acte hostile envers celle des puissances, mais il ne pouvait se prononcer pour les troupes à terre. Sa célébrité posthume viendra d’éditeurs qui, dans les années 1860, poussés par la mode des mémoires plus ou moins apocryphes de combattants de la Révolution et de l’Empire, récupèrent ses manuscrits et les publient en trois volumes sous le titre Aventures et Combats, non sans réécriture partielle – Édouard Corbière est soupçonné d’avoir été l’un des « nègres » – quitte à rajouter quelques éléments rocambolesques : l’invraisemblable empoisonnement de Lhermitte à l'île de France, anecdote fantaisiste reprise par nombre de biographies sommaires du capitaine (il souffrit en fait de 1798 à sa mort d'une maladie tropicale, probablement une forme aiguë de paludisme) et la tortueuse histoire de la mort de Kernau par exemple ou à attribuer à Garneray des anecdotes survenues à d’autres personnages (le naufrage de l’Amphitrite) que, certes Garneray avait probablement consignées mais rien ne prouve qu’il se les était appropriées. Selon lui, une des frégates alliées s'était ancrée à angle droit avec les brûlots se trouvant à l'entrée de la rade, et donc les menaçait. Deux officiers de la Talbot, venus protester, trouvèrent la majeure partie de l'équipage complètement saoul ; il semblerait cependant que ce fût le seul cas[89],[76]. De plus, dès le mois d'août 1824, le gouvernement grec avait demandé au Royaume-Uni d'intervenir pour faire cesser les hostilités. Les différents commandants de la flotte turco-égyptienne ne désiraient pas affronter la flotte des puissances qu'ils savaient plus puissante (même si numériquement moins nombreuse) que la leur. » Par contre, il considéra que la flotte des puissances était responsable de la bataille et était l'agresseur. Les capitaines des Albion et Azov reconnurent ensuite que l'aide du Breslau avait été déterminante, voire leur avait évité la destruction. Malgré le désastre de la campagne, Garneray gardera une admiration sans borne et une grande amitié pour le capitaine Lhermitte qu'il continuera à visiter jusqu'à la mort de celui-ci en 1826. Cette attitude se précisa lorsque des marins de cette frégate essayèrent de s'emparer d'un des brûlots. De plus, selon le marin anonyme qui écrivit plus tard Life on Board a Man-of-War, les artilleurs et leurs canons étaient prêts à tirer ; les officiers de la Genoa passèrent les voir et pour eux, une bataille ne faisait aucun doute[57]. Les navires qui y passent sont, selon certaines sources, parfois obligés de passer à portée de pistolet et non plus de canon des systèmes défensifs. Vers 15 h 30, les Cambrian et Glasgow entrèrent dans la baie sous le feu des batteries côtières et vinrent prendre les places qui leur avaient été assignées. Cependant, selon lui, le premier acte hostile fut la tentative de la frégate de s'emparer du brûlot ottoman[65]. Deux nouveaux efforts furent faits pour demander à Méhémet Ali de rappeler la flotte : par Rigny qui envoya la Pomone et la Rose et par Codrington qui envoya la Pelorus. La baie, d'un peu plus de cinq kilomètres du nord au sud et de trois d'est en ouest, protégée à l'ouest par l'île de Sphactérie, n'est accessible que par un chenal au sud, large d'un peu plus de 1 000 mètres, protégé par la forteresse de Navarin (dite parfois Néo-Navarino) construite par les Ottomans après leur défaite à Lépante au XVIe siècle au-dessus de la ville moderne de Pylos. Codrington essaya d'en dissuader Tahir Pacha le 21 octobre, sans succès. Au même moment, une corvette égyptienne tira sur la Dartmouth et la Sirène qui était en train de jeter l'ancre[50],[62],[63]. La flotte des puissances quitta la baie de Navarin le 25 octobre[95]. En effet Garneray représente la bataille navale de Navarin. Ce qui restait de la flotte ottomano-égyptienne partit en décembre[96]. Les flottes occidentales se retirèrent pour aller se ravitailler, ne laissant que deux vaisseaux (un britannique la Dartmouth et un français l’Armide) pour surveiller la baie[26],[27],[28]. Quant au nord de la baie, il est composé de lagons puis de terrains marécageux[36],[37],[38]. En 1814, la guerre prend fin, libéré le 18 mai, à son retour du Royaume-Uni, il ne trouve pas d’emploi dans la marine commerciale et reste à Paris où il se consacre à la peinture. Les trois vaisseaux de ligne britanniques avaient à eux seuls tiré cent-vingt tonnes de projectiles et donc utilisé douze tonnes de poudre. Les ambassadeurs des puissances auprès de la Porte vinrent présenter leurs excuses le 2 novembre. GARNERAY Ambroise- Louis. Le brûlot, cause du déclenchement de la bataille, très dangereux, à côté de la Dartmouth, restait le premier objectif. Ses ouvrages, dans leur version la plus authentique, comblent les attentes de tout amateur de biographies héroïques et d'histoire maritime. Employé par le duc d’Angoulême, alors grand amiral de France, il devient par concours son peintre attitré en 1817. Hors cadre, hauteur : 1,79m. Metternich, favorable au maintien de l'équilibre – du statu quo – en Europe s'insurgea contre « un outrage sans équivalent », « une épouvantable catastrophe »[109]. Les journaux français reçurent la nouvelle tard le 8 novembre : elle ne parut que sous forme de brève dans les éditions du 9 novembre. Un homme fut tué sur la Sirène qui riposta. Cependant, au matin du 20 octobre, si Tahir Pacha avait informé ses capitaines qu'il ne donnerait pas le signal d'attaquer, chacun était libre de se défendre s'il se sentait menacé[46]. Codrington fut rapidement mis en accusation pour avoir outrepassé ses ordres, malgré leur ambiguïté. L'escadre russe prévue pour s'interposer entre les belligérants grecs et ottomans commença à se rassembler à Kronstadt un mois avant que le traité de Londres fût signé. Voir aussi. Celle-ci était ancrée dans une disposition destinée à impressionner la flotte des puissances qu'elle attendait. Le monument aux marins britanniques est sur l'îlot au centre de la baie, Khélonaki. Ces victimes étaient d'origines très diverses : on y trouvait des Arabes, des Grecs, des Nord-Africains, des Slaves et même quelques prisonniers britanniques et américains. En effet Garneray représente la bataille navale de Navarin. L’Asia riposta d'une bordée. Elle fut soulagée vers 15 h 30 par le Breslau puis les vaisseaux russes. Ou était-ce la même ? Stefano Egidio Petroni, Italien exilé en Grande-Bretagne et auteur de longs poèmes historiques, remania son histoire de la marine anglaise depuis le roi Alfred pour y ajouter un chant sur Navarin[115]. Monument commémoratif britannique. Les 80 à 90 navires de l'Empire ottoman (essentiellement turcs et égyptiens), de faible tonnage, avec environ 3 500 canons et 30 000 hommes d'équipage, n'étaient pas tous des navires de guerre : il y avait aussi des transports armés. Bataille de Navarin, tableau de Garneray (musée national du château de Versailles) ; Bataille de Navarin, tableau du colonel Jean-Charles Langlois. Lorsqu'il rejoignit son poste, en février 1826, Codrington hérita des ordres de son prédécesseur, sir Harry Burrard-Neale : assurer la sécurité des sujets britanniques et de la République des îles Ioniennes sous protectorat britannique. la Bataille de Navarin Il a été combattu dans les eaux de port la Péloponnèse 20 octobre 1827, dans le cadre de Guerre d'indépendance grecque. Certaines d’entre elles sont données à la Chambre de Commerce de Paris par l’industriel chocolatier Meunier. Les opinions publiques française et britannique furent ravies de cette victoire. En plus des blessés, de nombreux marins ne recouvrèrent l'intégralité de leur audition que deux à trois jours après la bataille, tellement le vacarme des canons avait été assourdissant[98],[92]. Des hommes de la Dartmouth et de la Rose tentaient de s'en emparer lorsque son équipage le fit exploser, tuant tous les Britanniques et endommageant les navires à proximité. Mais, le vice-roi ne pouvait se le permettre, sauf à rompre définitivement avec le Sultan. Les équipages y mirent le feu et les détruisirent le lendemain[91]. Comme Garneray peignit plusieurs épisodes de la bataille de Navarin, on ne saurait … Quant à l'Empire ottoman, il continuait d'exister, mais ne devait pas s'en prendre aux ambassadeurs des puissances. Les deux flottes se pourchassèrent pendant trois jours, du 4 au 6 octobre autour de l'île de Zante, alors qu'une tempête faisait rage. Les amiraux avaient confié aux petits navires de la flotte (Dartmouth, Rose, Brisk, Philomel et Mosquito pour les Britanniques ; Alcyone et Daphné pour les Français) le soin de neutraliser les brûlots. Il participe aux différentes campagnes de la division Sercey et connaît son baptême du feu lors de la bataille contre les vaisseaux de ligne Arrogant et Victorious. L’Armide vint à sa rescousse. Il ne descendit du navire-amiral de Moharrem Bey, la Guerrière, qu'après le début de la bataille. Dès le début du combat, les frégates tunisiennes, qui auraient dû se trouver en troisième ligne face aux navires russes, coupèrent leurs câbles et allèrent s'échouer dans les marais au nord de la baie. Les flottes alliées Anglais, français et russe Ils ont détruit la flotte égyptien de Ibrahim Pascià, envoyé à l'aide des forces ottoman Grec impliqué dans la répression. Ces accusations furent démontées lors du procès en cour martiale contre Dickenson qui se déroula deux ans plus tard à Portsmouth[87],[88]. La flotte russe entra un peu après les autres dans la baie, après le début de la bataille, mais même sous le feu des navires ottomans, elle alla se placer autant que possible, malgré la fumée, aux endroits qui lui avaient été désignés la veille. Votre avis est utile. Garneray échappe à la captivité en regagnant la côte à la nage. Il illustre aussi la bataille de Navarin.En 1833, il est nommé directeur du musée de Rouen. Tous les efforts de l'équipage français pour le détacher échouaient. Batailles du 18-19eme; Original : Dispo : Non; Huile; 1827, 228 x 368 cm. La flotte ottomane fut au complet dans la baie de Navarin le 7 septembre. La Guerrière se trouva en flammes en une vingtaine de minutes et alla s'échouer. À l'issue des combats, la défaite ottomane est totale. Le 16 août, le texte du traité fut officiellement présenté au Reis-Effendi, le ministre des Affaires étrangères ottoman. Surtout, un brûlot réussit à se coincer dans sa proue. Un peu plus loin l'auteur américain précise : « Qui est ce Garneray ? Vous lisez un « article de qualité ». J’ai choisi cette œuvre pour la scène qu’elle représente. Ambroise Louis Garneray - La Bataille de Navarin.jpg 1,504 × 1,000; 397 KB Ambroise Louis Garneray 00.JPG 1,159 × 721; 222 KB Ambroise Louis Garneray 01.jpg 374 × 219; 45 KB Les Français étaient prêts à l'accepter à condition que les Autrichiens, mais aussi les Prussiens y consentissent aussi. La dernière modification de cette page a été faite le 13 janvier 2021 à 19:12. Méhémet Ali, en Égypte prit la nouvelle assez calmement. Pour les articles homonymes, voir Navarin. (cela permet de ne pas confondre avec le reste de la famille tous peintres!) Lorsque la chaloupe s'approcha de la Guerrière, un officier égyptien reconnut l'interprète grec Petros Mikelis, avec qui il était, semble-t-il, en vendetta. Il illustre aussi la bataille de Navarin. Un monument aux trois amiraux, accompagné de deux canons, orne le centre de la place centrale de la Pylos moderne[117]. Ses aventures, écrites, réécrites, remaniées, édulcorées dans des éditions pour la jeunesse en font l’un des précurseurs du roman d’aventure maritime. Croyaient-ils qu'ils n'avaient affaire qu'aux Grecs ? N°Inventaire. Les récits concernant la destruction du navire de Tahir par le Breslaw (vaisseau de ligne français) et l’Azov[72] font au contraire référence à une frégate d'une soixantaine de canons située au niveau de l'aile droite turco-égyptienne. Bataille de Navarin, 20 octobre 1827. Au bout de la ligne ottomane, il menaçait directement la Dartmouth, qui en était le plus proche, qui venait de jeter l'ancre et qui affalait ses voiles. Ils n'avaient aucune intention de détruire ce qui restait de la flotte ottomane, sauf si un seul coup de canon ou de mousquet était tiré contre leurs navires. Le bilan très lourd du côté ottoman s'explique en partie par les règles édictées par l'Empire ottoman : aucun navire turc ne devait se rendre (aucun ne se rendit) et les navires qui ne pouvaient être réparés devaient être détruits en les faisant sauter. Pour garder trace officielle de ce haut fait, c’est tout naturellement vers le peintre Louis Garneray (1783-1857) que les autorités se tournent. Cette bataille navale décisive de la guerre d'indépendance livrée par la Grèce contre la Turquie se déroula dans la baie de Navarin, au sud-ouest du Péloponnèse, et opposa une flotte égypto-turque, commandée par Tahir Pasha, à une flotte composée de navires français, britanniques et russes, commandée par l'amiral Edward Codrington. De plus, en jouant sur les longueurs des câbles des ancres, ils réussirent à tourner sur place pour changer leurs angles de tir. Il était déconseillé (pour ne pas endommager le canon) de tirer plus de deux boulets en même temps. Malgré leur infériorité numérique, les navires des puissances étaient largement supérieurs à leurs adversaires. La nouvelle arriva à peu près en même temps à Londres, Paris et Saint-Pétersbourg : dans la deuxième semaine de novembre. Les ordres plus ou moins précis qu'elles avaient reçus sur l'attitude à adopter dans la situation créée par la guerre d'indépendance grecque laissaient une certaine latitude aux amiraux[14]. La bataille de Navarin est une bataille navale qui s'est déroulée le 20 octobre 1827, dans la baie de Navarin (ouest du Péloponnèse) entre la flotte ottomane et une flotte franco-russo-britannique dans le cadre de l'intervention de ces trois puissances lors de la guerre d'indépendance grecque. Dès son séjour à Rouen, il commence à publier quelques articles sur ses souvenirs de mer et de captivité. Elles les engagèrent tout en étant sous le feu de deux frégates (dont la Grande Sultane) et cinq « corvettes » turques de l'extrémité ouest du fer à cheval. Le musée des Beaux-Arts de Brest présente deux oeuvres: le naufragé (1838, huile sur toile) et la troisième bataille d'Ouessant (1838, huile sur toile). Le sultan Mahmoud II avait appelé à l’aide son vassal égyptien Méhémet Ali qui, en 1824, avait dépêché en Grèce son fils Ibrahim Pacha avec une flotte et d'abord 8 000 puis 25 000 hommes. Des monuments ont été élevés aux marins des puissances morts pendant la bataille. Certains étaient encore sous toile. Bonjour, Le tableau de la bataille de Navarin est-il de Carneray comme indiqué ou ne serait pas plutot de Ambroise Louis Garneray comme essayait de nous le dire l'IP? La maniabilité des roues à aubes de la Kartería lui permettait de tourner quasiment sur place et ses chaudières lui fournissaient des boulets rouges. Ils devaient de plus protéger, en coopération avec les Grecs, toutes les régions qui avaient pris part à l'insurrection[N 4]. Ambroise Louis Garneray … Le soulèvement grec, considéré comme libéral et national, ne convenait pas à l’Autriche de Metternich, principal artisan de la politique de la Sainte-Alliance. Auquel cas, ils couleraient tout le reste de la flotte ottomane et détruiraient aussi les forts à terre. Ils espéraient que leur placement dans la baie serait suffisamment impressionnant pour que la flotte des puissances hésitât à y entrer ou à y rester.