pardone ! Show Map. Wed 8:30 PM. Il est stoupide ! (Elle entre dans la salle à manger. j’y vais… (Firmin sort par le vestibule, en laissant la porte grande ouverte. (À part au moment de partir.) dis-moi que tu ne te marieras jamais ! Comme vous voudrez, Monsieur. (Avec un soupir.) Au même moment, Firmin revient à la salle à manger, un papier plié en long à la main.). selon les recommandations des projets correspondants. (Il redescend.). tu as de Fontanet à déjeuner ? C’est l’amor qu’il parle par ma bouche porqué c’est là qué yo voudrais vivre ! on lui donnerait deux sous ! Et comme c’est simple ! un garçon qui n’a plus le sou, c’est encore meilleur ! (Il s’incline en faisant claquer sa langue en signe d’admiration railleuse.). c’est juste ! Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Et Monsieur ne sait pas la nouvelle ?… Il est revenu ! mes amis, vous savez la nouvelle ? Ah ! Tiens, c’est lui !… c’est lui qui m’appelle. oun moment… oun moment. Oh ! yo le sais ! Prise de remords, surtout lorsqu'elle trouve bien cachée dans les feuilles du bouquet une superbe bague accompagnant les roses, Lucette fait rappeler Bouzin qui lui semble tout à coup être un auteur beaucoup plus intéressant... Elle ignore que ce bouquet et la pierre qui l'accompagne sont envoyés par le général "Irrigua". (Il s’incline et remonte. Mâtin ! Je suis à vous tout de suite. elle n’est pas capable de faire ça !… Elle a la nature de mon père ! Il s'agit d'une comédie dépeignant grossièrement les … Non, ce soir, je ne peux pas ! Non ! Defant vous, yo no pouis être assisse qu’à chénoux. Allons déjeuner ! Parce que j’ai d’un à faire… Au fait, il faut que je t’annonce la grande nouvelle ; car moi aussi j’ai ma grande nouvelle : je me marie, ma chère ! Pour la chanson : « Moi, j’piqu’ des épingues ! Poussin, c’est oun hômme morte ! Eh bien ! non, ce soir, impossible ! On va déjeuner ! Un fil à la patte. (Elle sort par la droite pendant ce temps, Lucette met le bouquet dans le vase qui est sur la console. (Elle lui donne une carte. Comment, il est revenu ? Oh ! Qu’est-ce qui se passe ? Non, je dis au général que c’est une bagatelle. Un fil à la patte est une comédie en trois actes de Georges Feydeau représentée pour la première fois à Paris le 9 janvier 1894 au théâtre du Palais-Royal et appartenant au vaudeville. Et vous savez, tout ce que vous voudrez ! On demande si Mme Gautier peut venir un instant. Après des débuts difficiles – malgré la bonne réception de Tailleur pour dames en 1886 –, Feydeau connaît enfin la réussite en 1892, avec, la même année, Monsieur chasse, Champignol malgré lui et Le Système Ribadier. pas du tout, Monsieur ! je croyais que vous vouliez parler d’une autre… Oh ! (Revenant à elle.) Monsieur de Bois-d’Enghien, Général, un camarade. bien, je suis bien content de vous revoir ! Prenez garde, Général, vous abordez là un terrain dangereux ! Mais, c’est cette chanson ! Le spectacle remporte un grand succès et garde l'affiche pendant 129 représentations. yo n’ai pas peur lé dancher ! c’est un nom dans le genre du vôtre ! Vous êtes amoureux de Lucette ! (On sonne.) Enfin, Madame, je vais toujours demander… Qui dois-je annoncer ? 357 likes. Car enfin, ça n’en a pas l’air, une bague comme ça, ça vaut plus de sept mille francs. (Il retourne à droite en sifflotant, les mains dans ses poches, pour se donner un air détaché.). Eh ! Du courage ! laisse là où elle est, ta dignité ! Figurez-vous que je ne l’ai pas lu. Qu’est-ce que c’est que la « sandale ». Je ne sais pas comment je vais lui faire avaler ça ! Vous voyez donc bien !… Enfin, hier, elle était raisonnable ; c’était définitivement fini avec Bois-d’Enghien, elle avait consenti à répondre au millionnaire, pour lui fixer une entrevue pour aujourd’hui, et alors… parce que ce joli cœur est revenu, quoi ? Le beau bouquet, tout de même ! Eh bien ! ), Si !… seulement j’ai… j’ai un mot à te dire. La baronne intriguée va vérifier et n’en trouve pas. (À part.) non ! (Firmin sort par la porte du fond à droite, Bouzin le poursuivant presque jusque la porte.) bien ! (Revenant à son idée.) Ah ! L’air n’est pas encore fait (Récitant avec complaisance.). Ne faites pas attention ! Tue 7:30 PM. J’en aime un autre. ), Ouf !… Mais il en pousse donc ! oun mé l’avait bienn disse qu’il était oun homme à vouss, oun homme chôli. (Firmin ne répond pas. Bois-d'Enghien, affolé et empêtré dans sa lâcheté, lui dit que l'amant est Bouzin qui, précisément, se trouve dans l'appartement avec sa chanson pour Lucette. mais je vous fais une chanson comme ça, du premier jet. bien, si ça ne vous dérange pas… Au moins nous pourrons travailler utilement. Que je suis heureuse de te revoir, là ! ), Non, pas maintenant, pas maintenant ! Beaucoup de rhumes, cette année. Ah ! (Il le fait pirouetter en le tenant toujours au collet, ce qui le fait passer à sa gauche.). Dis donc, je fais recommander la lettre… As-tu un timbre de quarante centimes ? (À part.) (Il remonte. (Changeant de ton.) Tu reconnais sa voix ? (Ils entrent dans la salle à manger où ils sont accueillis pas un « Ah ! Mon pauvre Fernand, tu ne vas pas encore être malade ! Lequel, faisant irruption dans le salon pour lui déclarer sa flamme, ne manque pas de le lui rappeler très vite. Vois-tu, rien qu’à cette pensée que tu pourrais te marier ! ), Mais, oui ! (Le Général rit aussi par complaisance. il embaume ! Il est plouss pétite qué l’autre… mais il est plouss portatif !… (À Antonio.) (Il cherche une carte dans sa poche, tout en écartant Bois-d’Enghien pour se rapprocher du général. N’est-ce pas, Monsieur ! pas un mot aujourd’hui !… vous attaquerez demain ! yo l’avais pas de l’archent, quand yo l’étais professor modique et que yo l’ai dû pour vivre aller dans les familles… où yo donnais des léçouns de francess. C’est vous, Firmin ?… Mais pas mal… un peu de migraine seulement. (Bois-d’Enghien entre dans la salle à manger. (On l’entend fermer la porte, invisible au public, du vestibule sur l’escalier.). ». Alors, Général, remportez ces présents que je n’ai pas le droit d’accepter ! Oh ! Non, Monsieur, non ! Tout le monde rentre et sort de l'appartement un peu trop vite au point où Bois-d'Enghien, essayant de se cacher pour se déshabiller, se retrouve enfermé en dehors de chez lui en sous-vêtement de flanelle en ne sachant plus où se cacher... et appelle à l'aide pour qu'on lui ouvre la porte. (À part.) Hum ! Qu’il te suffise de savoir que je t’aime (Se dégageant et gagnant un peu la gauche, avec un soupir de passion.) bueno ! ), Ah ! Bois-d'Enghien se précipite et la ventile. C'est la cinquième adaptation cinématographique de la pièce éponyme de Georges Feydeau , comédie en trois actes, créée le 9 janvier 1894 au Théâtre du Palais-Royal . Live Music Venue +33 4 50 43 24 24. accueil@chateau-rouge.net. Au fond de la salle à manger, un buffet chargé de vaisselle. Eh bien ! Ah ! À droite, deuxième plan, autre porte. tenez ! Bueno ! (À part, pendant que Lucette rassurée retourne à la place qu’elle vient de quitter et raconte à mi-voix à Nini que Bois-d’Enghien a été malade.) Ah ! Le Général Irrigua : prétendant de Lucette. Moi, pas du tout ! c’est bien aimable ! (Indiquant le bouquet.) Allons, ça va bien ! c’est trop fort… Ah ! c’est ça, c’est lui qui n’est pas… Mais qu’est-ce que j’ai bien pu dire ? c’est ça qui me faciliterait ma retraite. ), Non, c’est inutile, « Bouzin », je me souviendrai, pour la chanson : « Moi j’pique des épingues ! Nouveau rire de Bouzin.) C’est ça ! vous êtes physionomiste ! (Retournant à lui et le serrant comme si elle allait le perdre.) ah ! Je n’en crois pas mes yeux ! (Il redescend. Au lever du rideau, Marceline est debout, à la cheminée sur laquelle elle s’appuie de son bras droit, en tambourinant du bout des doigts comme une personne qui s’agace d’attendre ; pendant ce temps, dans le fond, Firmin, qui a achevé de mettre le couvert, regarde l’heure à sa montre et a un geste qui signifie : « Il serait pourtant bien temps de se mettre à table. Élevant la voix.) MAR 23. (Elle disparaît.) (À part.) La misère ! si tu savais le chagrin que tu m’as fait ! Bouzin lui remet la sienne.). non !… Maintenant, vous savez, ça se peut très bien, parce que, je ne sais pas comment ça se fait, l’on me dit ça souvent et je ne sens jamais. Il paraît que quand on aime, eh bien ! Efficacité garantie ! (Il met la carte dans sa poche. Il le faut ! Vous… le connaît bien mamoiselle Gautier ? Oh ! (À part, en se baissant pour poser son chapeau sous la table.) Qu’est-ce ça nous fait le nom de ces gens-là, puisque nous ne les connaissons pas. Ah ! Du reste, je ne sais pas pourquoi je vous demande ça, je ne chante pas ce soir : c’est mon jour de congé. ), La vie d’une famille pendant deux ans Eh bien ! Attendez, je vais vous donner ma carte. À la titre que yo pouisse vous aimerr… porqué yo vouss s’aime, Lucette ! bien, attends, sa chanson ! (Éclatant de rire, en se laissant presque tomber sur lui d’une poussée de ses deux mains contre les épaules.) Bon, merci ! With Emmanuelle Béart, Charles Berling, Dominique Blanc, Jacques Bonnaffé. Aïe donc ! Dernière modification le 2 mars 2012, à 15:04, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Un_fil_à_la_patte/Acte_I&oldid=3299967, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. je sais bien qu’il est d’un pays où tout le monde est général. Positivement, il a quelque chose ! il est beau ! Oui. Ah ! ça n’est pas ça, alors ! (Devenant entreprenant.) c’est pas possible ! (Il prend son parapluie derrière le piano et sort accompagné de Lucette.). ma chère divette, combien je suis aise de vous baiser la main !…. Qui ? Tenez, Madame, si vous voulez voir par vous-même. quand nous serons partis ! Directed by Michel Deville. ça m’en a tout l’air ! Ah ! De la même !… (Même jeu.) Un fil à la patte est un vaudeville aux multiples rebondissements où des personnages pittoresques de la Belle Époque se croisent dans une cascade de quiproquos.Fernand Bois d'Enghien, noceur avenant et beau parleur, est l'amant volage de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert. Sapristi ! Qu’est-ce que tu as, à être agité comme ça ? Allez-vous-en, Bouzin, allez-vous-en ! Merci ! bueno !… (Il gagne la droite.). Dis-moi que je r’ai ? Lucette, qui est passée derrière le canapé, l’enlaçant brusquement par le cou au moment où il va avaler une gorgée de son café. Non, écoutez, Firmin, si vous ne servez pas, moi je tombe ! Yo le souis ! — Moment de silence. Mais yo l’avais cru qué nonn… porqué yo l’avais récevou votre lettre… et il essiste ! Tu m’aimes ? (À part.) bien ! Yo souis bieng la vôtre ! Monsieur de Fontanet, un de mes amis ; Monsieur de Bois-d’Enghien, mon ami. Ah ! Mais malencontreusement lors des présentations, la baronne ne peut s’empêcher de dire que Bois-d’Enghien est le fiancé de sa fille, Viviane. Caramba ! remportez-la votre chanson ! Antonio ? Figure-toi, le pauvre garçon, pendant que je l’accusais, il avait une syncope qui lui a duré quinze jours ! je demeure rue des Dames… c’est à deux pas, je peux courir… (Il se lève.). Et maintenant, yo vous prie… vous l’est lipre demain à le matin ? Il n’y a plus à tergiverser : mon contrat se signe ce soir, il s’agit d’aborder la rupture carrément. (Il roule le journal en boule.). Collez le ticket attestant votre participation à la séance. D’ailleurs, ça ne m’étonne pas, pour une fois que ça sort de son genre ordinaire. C’est malin ! Oh ! Et puis enfin, ça… ça manque de traits, c’est un peu gris ! ça n’est pas moi ! Un salon chez Lucette Gautier. Euh !… Rien ! Elle est stupide votre chanson ! Et maintenant, moi, j’ai préparé le terrain du côté de ce bonhomme-là, du Bouzin. Et comment avez-vous fait ? Hein !… ah ! Général, pourquoi faut-il que cela soit…? Il n’y aurait pas d’indiscrétion ! Et… il est là ? Mais je trouve ça de très mauvais goût, ce qu’il fait là ! Comment, n’en parlons pas !… Merci ! Je suis moi-même un adorateur platonique de Mme Lucette Gautier, dont la grâce autant que le talent… (Voyant Bois-d’Enghien qui hume l’air depuis un instant.) Oui, tenez !… ça, c’est un peu vrai ce qu’il dit là ! Eh bien ?… Vous avez dit à Mme Lucette Gautier, pour ma chanson ? Et puis, quand cela serait ! C’est que madame est en train de déjeuner et elle a du monde. Moi, j’piqu’des éping’ rienne du toute !… (Gagnant la gauche et avec un geste de grand seigneur.) (Elle descend entre le piano et le canapé. bien alors ! pour lui ! Le trimestre est échu…. Qu’est-ce que vous avez ? C’est curieux !… (Un petit temps.) Eh bien ! (Allant à Fontanet, et étourdiment.) Entre les deux portes du fond, un petit chiffonnier. Non, mais tire-t-il, ce journal !… tire-t-il ! (Se dégageant.) mais voyons, c’est ennuyeux, puisqu’il y a un article sur moi ! Mme Duverger a repris sa lecture. (On sonne.). Oun bâcatil… Si… si !… (Changeant de ton.) des idées, ce n’est pas ça qui me manque ! bien, j’espère, Madame doit être contente ? Mais entrez donc, Monsieur Bouzin ! (Elle met sans affectation l’écrin dans sa poche. à propos de journal, tu as vu l’aimable article que l’on a fait sur toi dans le Figaro de ce matin. non ! Il est très amboulatoire, mamoisselle Gautier. je suis bien contente pour toi ! c’est quand il s’agit de les mettre à exécution. Et yo me permets d’apporter la bracélette qu’elle va avec. Despite the fact that they love each other, a couple realize that they must "find" other (and rich) people in order to keep their frivolous, costly lives. la ! PDF Francais. porqué yo vouss s’aime Loucette, et qué yo vois que yo souis là… tous les deusses… ounique ! (Bouzin qui a pris son chapeau sur la chaise, descend un peu.) Sapristi ! Mais oui, attends, je vais l’appeler… (Allant à la porte de gauche et appelant.) voilà madame ! Je te dirais : « Mon nan-nan ! (On sonne. D'autant plus que Lucette a avoué préalablement au général qu'elle n'était pas libre. bien, elle est ennuyeuse, ma sœur ! au moins…, Excellente idée ! Le vilain, qui voulait se faire désirer ! ce n’est pas embêté qu’il faut dire, c’est désespéré. ». madame la sor ! Oui, oui ! (Regardant le journal.) On vous verra ce soir au concert ? Le général et Bouzin échangent leurs cartes : Bouzin, très surpris de cet honneur, se décompose quand le général lui annonce qu'il le tuera le lendemain matin. (Elle fait mine de reprendre sa lecture. M. de Bois-d’Enghien, pas possible ! dis donc, mais c’est que j’ai à m’en aller, moi ! J’ai autre chose à faire. 1999 : Un fil à la patte, mise en scène d'Alain Sachs, au théâtre de la Porte-Saint-Martin avec Lysiane Meis dans le rôle de Lucette Gautier et José Paul dans celui de Fernand de Bois-D'Enghien [1]. Si seulement il y avait quelque chose à en faire. Dans le pan coupé de gauche, une cheminée avec sa glace et sa garniture. Du même. je n’en ai pas besoin de tes quarante centimes. vous seul pouvez me tirer de là ! Pendant que j’y suis, n’est-ce pas ? À droite, premier plan, un piano adossé au mur, avec son tabouret. (Se levant.) Yo no pouis pas ! vous le pensez ! Quel il est cet homme, puisque vous le connaît ? excellent ! mais oui ! Mais, Monsieur, croyez que la réciproque…, Comment donc, mais avec plaisir.